Même si de nombreuses choses relèvent aujourd’hui de la routine médicale, une greffe du cœur. tient toujours du miracle. Avant l’opération, les patients vont souvent très mal, certains font face à la mort. Et puis, parfois quelques jours seulement après la transplantation, ils revivent littéralement, peuvent à nouveau marcher, respirer et reprendre espoir. L’espoir d’une nouvelle vie avec un nouveau cœur.
Depuis des années, nous accompagnons la thématique de la transplantation d’organes, et ce à tous les niveaux. Nous avons dû apprendre que ce sujet nous emmène bien au-delà de la fascination pour la chirurgie et les dernières avancées en matière d’immunosuppression. La transplantation d’organes n’est possible que si des personnes ont donné au préalable leur accord pour le don de leurs organes. Et pour cela, à la base il faut la confiance dans le fait de faire quelque chose d’utile et de pouvoir se fier à cent pour cent aux médecins et à toutes les personnes impliquées dans le processus
De ce fait, tous nos médias traitant de la transplantation contribuent aussi à la formation d’une opinion critique et positive pour permettre une décision individuelle et responsable en matière de don d’organes.
Les médecins et les psychologues parlent d’observance et désignent par là l’accord entre patient et soignant, par exemple après une greffe de cœur. Pour les personnes concernées, l’observance est synonyme de défis quotidiens et souvent de grandes contraintes. Il n’est ainsi pas rare de prendre 20, 30 ou plus de comprimés par jour dans la première phase après une transplantation. Cette médication assure la préservation du nouvel organe et atténue les effets secondaires, et bien sûr, elle entraîne aussi des effets indésirables pour les patients. L’observance signifie également de garder à l’esprit la valeur de la vie avec le nouvel organe, malgré les nombreuses contraintes.